Dommages collatéraux au MACTE dans le conflit larvé de gouvernance entre la directrice de l’établissement Laurella Rinçon et le président du Conseil d’administration, Ary Chalus.

du Macte

et président de la Région Guadeloupe
À la veille de le réunion de la commission permanente de la Région qui devrait entériner la mise à disposition de Manuela Moutou, au poste de directrice par interim du MACTE, les salariés de l’établissement expriment inquiétude et désarroi.
Dans un mail de relance adressé à Ary Chalus, la trentaine d’agents indique être sans salaire depuis le mois de mai.

Les salariés, en majorité des mères célibataires, avaient déjà alerté le président du Conseil d’administration, également président de la Région Guadeloupe, dans un courrier daté du 1er juin. Courrier resté sans réponse à ce jour.

S’estimant victimes collatérales, les salariés, en première ligne face à des prestataires mécontents qui n’ont toujours pas été réglés, semblent lâchés de toute part et fustigent un manque de communication, qui ne se fait que par voie de presse.

Demain, 8 juin, la commission permanente devrait mettre fin au mandat de l’actuelle directrice.
Une décision qui pourrait être contestée au Tribunal administratif, comme la précédente qui avait été annulée définitivement en mars 2022.
La procédure administrative avait alors duré 4 mois. Et 4 mois sans salaires, c’est bien ce que craignent les salariés.
Malédiction des ancêtres ou incompétence institutionnalisée ? Voilà qui devrait interpeler les élus Guadeloupéens, réunis en congrès en ce moment même, sur l’avenir du pays Guadeloupe et de sa gestion des affaires.