
La désormais “Affaire Pincemail” déclenche une crise sans précédent dans le service public régional, en raison du motif invoqué.
L’ ensemble de la rédaction, à l’appel du syndicat SNJ, fait bloc derrière son confrère et annonce un mouvement de grève pour protester contre son licenciement.

Un préavis de grève de 24h, à compter de ce jeudi 11 mai, a été ainsi remis en mains propres à la direction.
Faute avouée, faute à moitié pardonnée ?
Convoqué devant le Conseil de discipline de France Télévisions, il y a quelques semaines, Gilbert Pincemail avait reconnu ne pas avoir mesuré l’importance de ses agissements.

Une faute à moitié avouée et qui est vraisemblablement à l’origine du changement de la sentence pour faute lourde en faute simple. Une forme de clémence ouvrant ainsi la voie à des négociations de départ.
En effet, en cas de faute lourde : pas de négociations et indemnités minimales.
La direction outre-mer, entre le compas et l’équerre ?

Le licenciement du journaliste, star de la matinale de Guadeloupe La 1ère, est donc acté par la direction nationale.
Cette dernière réclame également un audit sur le respect des règles éthiques et déontologiques au sein de la rédaction de Guadeloupe La 1ère.
Une mise à l’épreuve pour Sylvie Gengoul, la grande patronne de l’audiovisuel public outre-mer.
Elle, qui espèrerait finir tranquillement sa carrière en Guadeloupe, devra choisir entre ses amitiés locales ou l’application de loi.