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Le Chevalier Saint-George, un héros Guadeloupéen à Hollywood

Parfois surnommé « le Mozart noir », Joseph Boulogne, chevalier de Saint-George fait l’objet d’un biopic.

À l’initiative du projet, Stefani Robinson, scénariste de la série Atlanta qui participe également à l’écriture de la quatrième saison de Fargo, s’est associé au réalisateur Stephen Williams (WatchmenWestworld) pour raconter la vie du compositeur français né en Guadeloupe, violoniste virtuose et escrimeur hors pair. La société de production Searchlight, qui avait produit, entre autres, Black Swan avec Natalie Portman et Vincent Cassel, et qui appartient désormais au groupe Disney, financera et distribuera le projet qui semble répondre aux récentes polémiques sur la place des musiciens racisés dans la musique dite classique.

C’est la star Africaine-Américaine, Kelvin Harrison Jr. , un habitué des rôles en petits groupes dans le film acclamé par la critique Vagues aussi bien que Il vient la nuit et Monstres et hommes, qui a été choisie pour incarner le Guadeloupéen.

Kelvin Harrison Jr. a été vu le plus récemment dans Le procès du Chicago 7 ainsi que dans Le photographe.

La vie romanesque d’un compositeur Noir.

La vie mouvementée de Joseph Boulogne de Saint-George devrait donner suffisamment de matière au film Chevalier : né en 1745 d’une relation illégitime entre une esclave et un propriétaire terrien dont l’identité n’est pas clairement établie, il fut le premier colonel noir de l’armée française. En tant qu’escrimeur, il mena quelques assauts célèbres et affronta par exemple le sulfureux Chevalier d’Éon – escrimeur (ou escrimeuse) non moins fameux·se. Malgré la discrimination, il parvient à faire représenter deux pièces à l’Opéra-Comique (ou Comédie-Italienne : les deux théâtres ont alors fusionné) dans les années 1770 ; il accède même à la direction du Concert Spirituel, première institution de concerts publics en France, fondée en 1725.

CHEVALIER | Official Trailer | Searchlight Pictures

Le préjugé racial mettra toutefois une borne à son ambition : en 1776, il est candidat à la direction de l’Académie royale de musique ; « mesdemoiselles Arnould, Guimard, Rosalie et autres n’en ont pas été plus tôt informée qu’elles ont adressé un placet à la reine pour représenter à Sa Majesté que leur honneur et la délicatesse de leur conscience ne leur permettraient jamais d’être soumises aux ordres d’un mulâtre », note la Correspondance littéraire, qui ajoute : « Une considération si importante a fait toute l’impression qu’elle devait faire. » Ce qui ne l’empêchera toutefois pas de publier avec succès plusieurs recueils de musique instrumentale, dont une dizaine de concertos pour violon.

Durant la Révolution, Saint-George est suspecté de sympathies royalistes et arrêté le 4 novembre 1793. Il est incarcéré pendant environ un an, mais échappera aux purges de la Terreur. Il perd toutefois ses fonctions dans l’armée. « Privé de tous ses revenus par les événements politiques, il passa ses dernières années dans un état voisin de la misère », écrira Fétis dans sa Biographie universelle des musiciens. « Un ulcère à la vessie le conduisit au tombeau le 12 juin 1799, à l’âge de cinquante-quatre ans. »

Assassinat de Malcolm X.

Les deux Afro-Américains accusés d’avoir tué Malcolm X ont été innocentés. Ils vont percevoir 36 millions de dollars de la part de la ville de New-York. Ils avaient été condamnés à tort et ont passé une vingtaine d’années en prison chacun.

Ils ont été victimes de l’une des plus grosses erreurs judiciaires de l’histoire des Afro-Américains. Deux hommes innocentés en 2021, après vingt ans de prison chacun pour l’assassinat en 1965 de Malcolm X, vont percevoir au total 36 millions de dollars de la ville et de l’Etat de New York.

Muhammad Aziz se tient devant un palais de justice de New York avec des membres de sa famille et des avocats après que sa condamnation pour le meurtre de Malcolm X a été rejetée le 18 novembre 2021 à New York. (Photo : Spencer Platt/Getty Images)

L’avocat David Shanies, défenseur de Muhammad Aziz, 84 ans, et de la famille de Khalil Islam, décédé en 2009, a confirmé dimanche soir dans un courriel qu’une « injustice (avait été) aujourd’hui reconnue et une étape modeste franchie pour la corriger ». Interrogée par le New York Times, la direction juridique de la mairie de New York avait révélé plus tôt un accord de dédommagement financier avec « Messieurs Aziz et Islam injustement condamnés pour ce crime » : le meurtre de Malcolm X le 21 février 1965 à la tribune de l’Audubon Ballroom, une salle de spectacle de Harlem, un quartier du nord de Manhattan.

Plus de 40 ans de prison à eux deux

Les deux hommes, membres du mouvement de Malcolm X « Nation of Islam », avaient été condamnés en 1966 à de lourdes peines d’emprisonnement et avaient passé 42 ans à eux deux derrière les barreaux – une vingtaine d’années chacun – pour un meurtre qu’ils n’avaient jamais commis. Mais le 19 novembre dernier, dans un coup de théâtre judiciaire historique, la cour suprême de l’Etat de New York les avait innocentés.

La justice avait même reconnu son « échec » en ayant emprisonné deux innocents pour l’assassinat de l’icône de la cause des personnes noires dans les années 1960 aux Etats-Unis. La disparition de Malcolm X fut un coup de tonnerre dans l’histoire douloureuse des Afro-américains. Une « tragédie (…) ressentie dans le monde entier et aggravée par le fait qu’elle a conduit à la condamnation et à l’emprisonnement de deux jeunes hommes noirs innocents en Amérique » ; a dénoncé l’avocat David Shanies.

Un documentaire à venir sur Netflix.

Il a confirmé les chiffres du New York Times : 26 millions de dollars versés par la ville de New York et dix millions de dollars de l’Etat de New York. Muhammad Aziz, libéré en 1985, et Khalil Islam, libéré en 1987 et décédé en 2009 à 74 ans, ont toujours clamé leur innocence. Le troisième condamné, Mujahid Abdul Halim, avait lui reconnu à l’époque avoir tiré sur Malcolm X, et avait mis ses deux coaccusés hors de cause, mais en vain.

Jusqu’à ce que la justice de New York rouvre le dossier en 2020. Il a en effet fallu attendre la diffusion en février 2020 d’un documentaire sur Netflix (« Who Killed Malcolm X ? »), renouvelant les doutes sur la présence d’Aziz et d’Islam sur les lieux de l’assassinat. Après des mois d’enquête en révision, le procureur de l’époque de Manhattan, Cyrus Vance, s’était allié aux avocats des deux hommes et à une organisation, « The Innocence Project », qui lutte contre les erreurs judiciaires, pour déposer une motion d’annulation devant la cour suprêmenew-yorkaise.

Des « excuses » après des « décennies d’injustice »

Et en novembre dernier, en direct à la télévision et sous les applaudissements, le procureur Vance avait présenté les « excuses » des autorités judiciaires américaines pour des « décennies d’injustice » et des « violations inacceptables de la loi et de la confiance de l’opinion publique ». Devant la cour, il avait « reconnu la gravité de cette erreur » judiciaire, sans s’étendre sur les rumeurs concernant le rôle trouble joué à l’époque par la police fédérale (FBI) et celle de New York.

A voir: http://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01357940/src/qx850sq/zone/1/showtitle/1/

Au moment de son assassinat, Malcolm X, 39 ans, figure radicale de la cause afro-américaine, accusé par ses détracteurs d’appeler à la violence et au séparatisme, avait quitté « Nation of Islam » et opéré un virage plus consensuel. Il avait été alors menacé par des membres de son ancien mouvement et son domicile à New York avait été la cible d’un attentat quelques jours plus tôt.

Festival Monde En Vues: Clap de fin sur la 9ème édition.

Monde en vues a donc fait son retour en 2022, après deux éditions légèrement chamboulées par la crise sanitaire. Il a démarré avec le film de la Guadeloupéenne Anne-sophie Nanki pour son court-métrage “Ici s’achève le monde connu”, la rencontre improbable d’une Amérindienne et d’un esclave en fuite.  Le ton est donné.

Le public a ainsi pu voir le documentaire de Guy Gabon “La terre en héritage”, portrait du militant syndical et politique Siméon René, paysan visionnaire.

Le photographe Malien Bouba Touré et Raphaël Grisey nous ont également proposé un documentaire exceptionnel “Les Voix Croisées”. A partir d’archives cinématographiques, photographiques et sonores rares, le documentaire raconte l’aventure exemplaire de Somankidi Coura, coopérative agricole fondée au Mali, en 1977, par des travailleurs immigrés d’Afrique de l’Ouest vivant en France dans des foyers.

Pour sa première projection publique en Guadeloupe, Jimmy Laporal Trésor nous a réservé son 1er long-métrage de fiction “Les Rascals” qui raconte l’histoire des guerres de gang contre les skinhead dans le Paris des années 80.

La jeune réalisatrice Guadeloupéenne, Yael Selbonne nous a aussi fait part de son documentaire sur le poète Guy Tirolien, dans un voyage intime dans sa Marie-Galante natale “Sur les traces de Guy Tirolien”.

Un festival, placé aussi sous le thème de la réconciliation.

Le festival c’était aussi des conférences-débats sur le thème de la réconciliation “Quand le passé ne passe pas” avec les universitaires Winston Phulgence de Sainte-Lucie et Rodolphe Solbiac de la Martinique.

Après 7 jours de festival, de projection dans toutes les langues, de conférences-débats, voici venu le temps du palmarès du 9ème Festival du Film des Droits Humains de Guadeloupe Monde En Vues, vendredi 21 octobre. 

Palmarès de la 9ème édition du Festival Monde en Vues :

Prix du jury lycéen : “Ici s’achève le monde connu” de Anne-Sophie Nanki

Prix hors les murs Cinemawon : “La terre en héritage” de Guy Gabon

Prix ex-aequo de la fiction Air Caraïbes : “Les Rascals” de Jimmy Laporal Trésor et “Ici s’achève le monde connu” de Anne-sophie Nanki.

Prix “spécial politique” du documentaire Ligue des droits de l’Homme : “Les Voix Croisées” de Raphaël Grisey et Bouba Touré

Prix du documentaire Ligue des droits de l’Homme : “Ne nous racontez plus d’histoires ! de Carole Filiu-Mouhali et Ferhat Mouhali

Prix “Coup de cœur du jury” Alliance Ciné Caraïbes : “La vie de ma mère” de Mairam Guissé

Grand prix Alliance Ciné Caraïbes : “Ici s’achève le monde connu” de Anne-sophie Nanki

Portraits d’artistes

Retrouvez « Vues du Monde », le magazine du Festival du Film des Droits Humains de Guadeloupe Monde En Vues qui a lieu du 14 au 21 octobre 2022.

Magazine “Vues du monde”

Images: Harold Lombion et Gary Rouyard
Prise de son et mixage: SL Sound
Crédit musique: Steve Lancastre
Réalisation: Gary Rouyard
Production: Imagin’ Pictures et Alliance Ciné Caraïbes
Bon festival à tous. #caribbeanfilm#cinéma#guadeloupe.

Macte: des émissaires du gouvernement en Guadeloupe pour évaluer la situation ?

Konplo a chyen ?

L’ Affaire du Macte, une affaire nauséabonde qui avait éclaté suite à la révélation dans la presse des notes de taxi impayées de la directrice Laurella Rinçon. S’ensuivait alors un feuilleton digne de Netflix: dénonciations sur des problèmes de management, de gestion des comptes, accusations et plainte pour détournement de fonds publics, mise à pied, campagne de calomnies… Tout y est passé. Un tir croisé dirigé vers la jeune directrice, bardée de diplômes, faisant la fierté des Guadeloupéens, et subitement devenue la cible idéale de ses recruteurs d’alors.

Laurella Rinçon, directrice du Macte

Laurella Rinçon sur les traces de Corinne Mencé-Caster ?

Sur la sellette, Laurella Rinçon est mise à pied en vue d’une procédure de licenciement, puis réintégrée par le Tribunal administratif de Basse-Terre, le 15 septembre 2021, lui confortant les pleins pouvoirs. 1-0 pour la directrice

Depuis le 19 septembre, une mission de l’inspection générale des affaires culturelles et de l’inspection générale de l’administration est en Guadeloupe. Les inspecteurs enquêtent sur de probables irrégularités entre 2016 et 2019. Et ne voilà t’il pas que Laurella Rinçon serait encouragée à quitter LA GUADELOUPE ?? Pour quels motifs ? Y a t’il eu des menaces ? Des pressions ? Pourquoi s’ingérer une fois de plus dans des affaires locales ?

Une affaire et un traitement politico-médiatique qui rappelle étrangement l’affaire de l’UAG, en Martinique, et de sa présidente Corinne Mencé-Caster entre 2013 et 2017. Dénonçant des détournements de fonds, la présidente après 4 ans de procédure et le soutien d’une délégation sénatoriale, quittait finalement son poste et la Martinique, suite à des menaces sur sa famille…

Qui veut la peau du Macte ?

Inauguré en 2015, par François Hollande, pour un coût de 83 millions d’euros, le Macte fait l’objet de beaucoup de controverses. Certains se plaignent de manifestations trop festives sans respect pour la mémoire des Ancêtres, d’autres contestent le récit présenté de l’Histoire de France et des responsabilités locales et nationales minorées voire effacées des tablettes… Il est vrai qu’un tel établissement est en contradiction avec le roman national sur l’histoire de l’Esclavage et de la Traite Négrière. Sensé faire la fierté des Guadeloupéens, tel un navire sans maitre, le Macte tangue entre polémiques en tout genre, ne se révélant finalement pas être à la hauteur des enjeux d’une mémoire guadeloupéenne apaisée sur l’impossible réparation de ce que la France considère comme crime contre l’humanité. Alors sabordage, sabotage ou déchoukaj comme on sait si bien parfois le faire ?

L’ACTRICE NAOMI ACKIE INCARNERA WHITNEY HOUSTON.

I WANNA DANCE WITH SOMEBODY – Official Trailer (HD)

Sony Pictures annonce la sortie du biopic consacrée à la star planétaire Whitney Houston, pour la fin de l’année 2022. Intitulé “I wanna dance with somebody”, du nom de son 1er hit, le film retracera les hauts et la bas de la carrière et la vie de la chanteuse, incarnée par la comédienne Naomi Ackie. L’actrice a parfaitement relevé le défi de représenter la puissance vocale légendaire de la chanteuse, décédée 11 février 2012 à Beverly Hills.

Naomi Ackie incarne l’icone pop Whitney Houston

L’actrice britannique de 28 ans, qui avait été sélectionnée pour le rôle principal en 2020, a ainsi déclaré que jouer l’une des plus grandes stars de la musique au monde dans les années 1980 et 1990 “ressemblait parfois à une chose impossible à réaliser”.

Source: blackenterprise.com

TF1 et M6 abandonnent leur projet de fusion.

Les deux groupes ont décidé de mettre fin à leur projet de fusion après l’audition des parties par le collège de l’Autorité de la concurrence. Cet été, elle avait rendu un premier rapport défavorable à leur projet de rapprochement.

Le grand mariage des deux chaînes de télévision n’aura finalement pas lieu. Dans un communiqué commun, Bouygues, RTL Group annoncent « mettre aujourd’hui un terme au projet de fusion des groupes TF1 et M6, annoncé le 17 mai 2021 ».

Cette décision intervient après l’audition des parties par le collège de l’ Autorité de la concurrence, (organisme remplaçant le feu CSA fusionné avec HADOPI), les 5 et 6 septembre derniers, pour « défendre l’intérêt et la nécessité de l’opération ». Le document explique le « projet ne présentait plus aucune logique industrielle ».

Des débats qui ne se seraient pas passés comme espérés. « Malgré les remèdes proposés, il apparaît que seuls des remèdes structurels concernant a minima la cession de la chaîne TF1 ou de la chaîne M6 seraient de nature à permettre l’autorisation de l’opération. Les parties ont donc conclu que le projet ne présentait plus aucune logique industrielle », écrivent les deux parties dans un communiqué amer.

« Des opposants extrêmement violents » selon le patron de TF1.

Boulogne-Billancourt, France – September 2021 : Big TF1 logo on the facade of TF1 headquarters building

Bouygues a décidé de mettre fin au processus d’examen de l’opération. Et de reprocher « que Arcom n’ait pas pris en compte l’ampleur et la vitesse des mutations du secteur de l’audiovisuel français ».

Réunis, ce vendredi, lors du grand débat traditionnel du festival de la fiction de La Rochelle, les deux patrons de chaîne s’étaient épanchés sur les difficultés de l’opération. Alors que la fusion était actuellement étudiée par l’Autorité de la concurrence, Gilles Pélisson, PDG du groupe TF1, assurait que « le collège est en train de réfléchir » et « ce ne sera sans doute pas une décision facile », évoquant des « opposants extrêmement violents à cette ambition ». « On a vu les arguments que l’on nous oppose, on en est très conscient », a-t-il affirmé.

De son côté, Thomas Valentin, vice-président du directoire de M6, a estimé que, peu importe le verdict de l’Autorité, « le marché (allait) devoir s’adapter » pour trouver des solutions pour « mieux amortir les coûts, les droits » afin de « pouvoir être capables de mettre plus d’argent par programme ».

Il y a deux semaines, le gendarme de l’audiovisue avait validé l’acquisition par l’opérateur Altice des chaînes TFX et M6 Génération (6ter), dont les groupes TF1 et M 6 souhaitaient se séparer afin de pouvoir fusionner.

Source: Le Parisien

Black Panther 2 ne sortira peut-être pas en salles françaises.

« La chronologie des médias nous contraint à évaluer nos sorties en salle film par film »indique la division française de Disney, qui laisse le sort de Black Panther : Wakanda Forever en suspens.

Et si Black Panther : Wakanda Forever ne sortait pas en salles françaises ? Ce n’est pas le sujet d’un prochain épisode de What if, la série animée qui explore des univers alternatifs des superhéros Marvel, mais bien une éventualité très sérieuse. “La rumeur de la suppression de la sortie en salle en France de Black Panther : Wakanda Forever, distribué par The Walt Disney Company France, couvait depuis quelques temps déjà au sein de la filière, jusqu’à être évoquée – en présence de représentants de la FNCF et du CNC – lors de l’assemblée générale du Syndicat Français des Théâtres Cinématographiques (SFTC), qui se tenait le vendredi 9 septembre à Paris”, indique les représentants du Film français.

Black Panther: Wakanda Forever

Pour le moment, Black Panther : Wakanda Forever doit sortir le 9 novembre prochain en salles, mais comme Disney France le déclare au Film français, “la chronologie des médias nous contraint à évaluer nos sorties en salle film par film” et la firme “n’a pas encore pris de décision quant à la sortie [du film] en salle pour la France.” Verra-t-on le nouveau film très attendu du Marvel Cinematic Universe directement sur Disney + ? Sorti en février 2018, Black Pantheravait attiré plus de 3,7 millions de spectateurs en salles françaises. La disparition en août 2020 de Chadwick Boseman, héros du film, avait déjà fait peser sur Black Panther 2 un poids considérable.

Si les autres films distribués par Disney ne sont pas concernés (rassurez-vous : Avatar, la voie de l’eau est toujours calé au 14 décembre 2022 sur grand écran), en juin dernier, la sortie en salles d’Avalonia, l’étrange voyage, le nouveau film animé du studio qui devait débarquer en France à Noël, avait été annulée. Un signe de protestation concernant la règle de la chronologie des médias en France, qui permet cinq mois d’exploitation des films en salles avant d’imposer de les retirer 22 à 36 mois après leur sortie. Une règle apparemment de plus en plus inacceptable aux yeux de Disney…

Source: première.fr

Daniel Nlandu Nganga fait du court

Le film du réalisateur, un court métrage, a la particularité de planter le décor dans un lavomatic.

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Séance maquillage pour Karen Geoffroy.

source: karibinfo.com

Tourné en une nuit, Midgnight Laundry, le nouveau projet de Daniel Nlandu Nganga, réalisateur, permet aux professionnels de l’audiovisuel de relancer la machine à créer des films pour stimuler notre imaginaire.

Kalil Sarkis (chef opérateur, directeur de la photographie), Gary Rouyard (assistant réalisateur), Cannelle Aimé (ingénieure du son), Alessa Ciccaglioni (scripte), Yelena Urcell (maquilleuse), Claude Jean-Denis (régisseur et producteur) ainsi que les comédiens Willam Café babeu, Karen Geoffroy, Guy-Luc Bart et Ethan Benjamin ont collaboré à la conception de ce court-métrage.  « Il s’agit vraiment d’une production indépendante, portée par Zaïgo Productions, où chacun apporte sa pierre à l’édifice », commente le réalisateur.

Sur une musique de Philip Sadikalay

Un homme, une femme, une rencontre mystérieuse dans une laverie automatique. « Après les inondations d’avril en Guadeloupe, je suis régulièrement allé, pendant deux semaines, dans une laverie automatique, raconte Daniel Nlandu NgangaEn regardant les gens, j’ai réalisé que la laverie automatique était un lieu de vie ! La création s’est imposée. »